Le numéro 353 de Sport-Santé

A la Une
Si la rentrée de septembre est toujours très riche en activités de toutes sortes, nous avons choisi de mettre en avant un évènement qui aura lieu en octobre, le 14 précisément. Ce jour-là, au Pasino Grand, le grand espoir aixois de la boxe, Souleimane Mohammedi, remet en jeu son titre de champion du monde WBC Youth… et promet d’être au rendez-vous. (Photo Flash’Line).
Sommaire
Sport-Santé n°353
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4 La promesse de Souleimane Mohammedi
- 5 Le Méchant
- 6 La Ronde tient la route
- 7 Jour de gloire pour Iacoponi
- 8 L’hallucinante saison de l’AVCA
- 9 Le relais cadettes si près du podium
- 10 David Barriol et les Bacchantes
- 12 L’Echiquier du Roy René
- 14 Les 30 ans de Prépa-Sports
- 16 La fête de l’AUC… à la volley
- 17 HumanFab, la pointure olympique
- 18 Le combat de Maxime Soriano
- 19 Les collégiens « bichonnés »
- 20 Infos du sport aixois
- 21 Aimé Bonnet, tel qu’on l’aimait
- 22 De perf en perf
- 23 Nos jeunes champions d’Europe
- 24 Trophée : Mathias Barros-Vallet
EDITO
La part des choses
Faire un magazine de sport ne consiste pas seulement à rendre compte de ce qui se passe sur les terrains et dans les clubs. Ce qui nous motive tout autant, c’est notre implication au niveau humain. Les relations amicales ou de sympathie que nous entretenons depuis si longtemps avec les sportifs, entraîneurs ou dirigeants, constituent le meilleur des moteurs. Un moteur qui peut avoir des ratés en raison de certains changements intervenus ça et là dans notre « petit monde ». Il est possible en effet que certains sujets aient été progressivement éloignés du contenu de notre magazine, par la faute d’un manque de lien avec certains responsables qui ont certainement d’autres chats à fouetter – et on les comprend – que de maintenir une relation suivie avec ce « vieux petit magazine », comme nous aimons à le définir.
Tout cela pour dire que la proximité avec les gens du sport présente des aspects variés, souvent plaisants et quelques fois compliqués. Cela arrive notamment lorsque surviennent des conflits dans des clubs. Nous pouvons alors être pris à témoin et ballotés entre deux versions des faits, évidemment diamétralement opposées, les parties n’étant plus en mesure de faire la part des choses. Bien sûr, il ne nous appartient pas de décider qui a tort ou raison lorsqu’un désaccord survient entre des personnes qui, avant cela, étaient unies dans un même projet, une même passion et parfois aussi dans une grande estime réciproque. Si les divergences font partie de la vie, nous regrettons que, dans la plupart des cas, la majorité des protagonistes perde complètement le sens des nuances.
Comment parvenir à une forme d’apaisement ou à une possible conciliation, si chacun pense qu’il a raison à 100%, au mépris de l’évidence que lorsqu’il y a un conflit, les torts et les raisons sont généralement partagés.
Comment espérer déboucher sur une solution acceptable si, pour régler un conflit dans un club, il est fait appel à des hommes de loi qui ne devraient rien avoir à faire dans un tel contexte ?
Lorsqu’il nous arrive d’avoir à donner notre avis sur un problème de cette nature, nous nous efforçons de prêcher la modération, considérant que les positions et les décisions radicales ne présagent rien de bon dans la résolution d’un conflit. Montrer un esprit de conciliation et faire la part des choses ne doit pas être perçu comme un signe de faiblesse. Bien au contraire. Tant qu’il est encore temps, il existe toujours des solutions préférables… à la guerre.
Antoine Crespi